Brian Outinen : Notre directeur de la gestion des fournisseurs, des relations autochtones et des facteurs ESG
Brian Outinen est notre directeur de la gestion des fournisseurs, des relations autochtones et des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Bien qu’il s’agisse de rôles très distincts, ils sont étroitement liés les uns aux autres par notre plan d’action ESG. Brian exige de nos fournisseurs une qualité rigoureuse et la production de rapports en matière d’ESG, tout en recrutant autant que possible des fournisseurs issus des communautés autochtones. Il assure également la gestion et la mise en œuvre des politiques en matière d’ESG dans l’ensemble de l’organisation.
Brian a occupé une variété de postes au sein des Forces armées canadiennes et du secteur privé, toujours en lien avec la logistique et la formation. Il est né au sein de la Première Nation de Serpent River, près de Sault Ste. Marie, en Ontario, et il continue d’entretenir des liens étroits avec la communauté ojibwée qui s’y trouve; Brian s’est même déjà porté candidat en vue de devenir chef de sa Première Nation. Il a décidé de se joindre à l’industrie de la langue parce qu’il voulait lutter contre la disparition des langues autochtones.
« Lorsque j’ai découvert que ma langue était à risque, j’ai senti l’obligation de faire mon possible pour non seulement traduire, mais aussi pour embaucher d’autres membres des différentes Premières Nations, afin d’instiller chez eux la fierté qui s’accompagne d’être embauché pour un salaire décent. Les gens craignaient autrefois de parler dans leur langue, parce qu’ils n’en trouvaient pas l’utilité, ou parce qu’on les a convaincus qu’elle ne leur serait pas utile.
En menant par l’exemple, je leur montre qu’il y a bel et bien une utilité à leur langue, et que l’emploi de cette langue nous permet de les engager, ce qui leur confère une grande valeur. C’est pour cette raison que je travaille dans l’industrie de la langue. »
– Brian Outinen, directeur de la gestion des fournisseurs, des relations autochtones et des facteurs ESG.
Brian a obtenu son diplôme de l’Université Lakehead en 2002 et est certifié à titre d’enseignant spécialisé de langues secondes pour les langues algonquiennesqui comprennent l’ojibwé et le cri, de même que plusieurs autres langues figurant à la liste des langues en voie de disparition.
Brian a travaillé pour le Bureau de la traduction, un organisme du gouvernement du Canada responsable de traduire les travaux réalisés par le gouvernement. Durant cette période, Brian a travaillé pour différents organismes et occupé une variété de postes. Brian a notamment agi en fonction de traducteur ojibwé pour le Parlement et traduit deux débats fédéraux distincts.
L’un des moments les plus importants de sa carrière professionnelle s’est produit lors de la visite du pape Francis au Canada en 2022, où il fut la voix du Pape, à titre d’interprète dans son adresse auprès des Ojibwés.
Les facteurs ESG et la réconciliation économique avec les autochtones
Bien que le contrôle des coûts est un point essentiel de la gestion des fournisseurs, Brian s’assure de s’approvisionner auprès de fournisseurs autochtones, là où possible, tout en imposant le plan d’action ESG de NATIONS à nos fournisseurs. L’approvisionnement auprès de fournisseurs autochtone se fait à tous les niveaux, que ce soit pour répondre aux besoins des bureaux ou pour trouver des interprètes et des traducteurs.
« Pour tous les contrats que nous concluons, que ce soit dans le domaine de la construction ou un autre, nous nous assurons d’effectuer notre diligence raisonnable en réalisant des évaluations environnementales. Bien que nous ne soyons qu’une agence de traduction, l’environnement demeure un aspect très important de tous les domaines, et nous communiquons ce message en établissant clairement les aspects environnementaux pour nos clients et les communautés avec lesquelles ils travaillent. » Ces mesures comprennent l’abandon du papier, le contrôle des émissions de carbone, et d’autres préoccupations environnementales.
Brian est également responsable de gérer à la fois l’interprétation simultanée et l’interprétation communautaire, étant donné ses antécédents à titre d’interprète. La demande en interprètes est d’ailleurs si grande que l’obtention d’interprètes est une partie importante du travail.
Brian estime avoir trouvé chez NATIONS son domicile professionnel. Il prend plaisir à travailler avec des polyglottes; le personnel de NATIONS parle en moyenne trois langues, et plusieurs personnes en parlent plus. Brian parle lui-même l’anglais, le français, le finlandais et neuf dialectes d’ojibwé. Surtout, les objectifs de NATIONS sont harmonisés avec ceux de Brian : la continuité et la préservation des langues autochtones, de même que la prestation d’un soutien économique aux communautés des Premières Nations.