Ce que la réconciliation autochtone signifie pour Waneek Horn Miller, ambassadrice de marque pour NATIONS
Athlète, auteure et militante, Waneek Horn-Miller sait marquer l’histoire. Première femme mohawk du Canada à participer aux Jeux olympiques, Waneek a révolutionné le débat sur la participation des femmes autochtones aux sports de haut niveau.
Bien qu’elle ait depuis troqué le podium de l’athlète pour un bureau à NATIONS, Waneek continue de défendre l’excellence et la réussite des autochtones dans son rôle de gestionnaire des relations avec la clientèle et du développement des affaires.
Pour Waneek, son travail en tant qu’ambassadrice de marque pour NATIONS est la suite logique de sa carrière exceptionnelle d’athlète, qui lui donne une nouvelle chance d’entrer dans l’histoire et de lancer des conversations dans une sphère différente.
"Nombre de personnes ne réalisent pasà quel point NATIONS est uniquedit Waneek. « C’est une entreprise de traduction autochtone qui va au-delà des petites traductions ici et là pour traduire de grands projets qui intéressent tout le monde dans ce pays, comme le budget fédéral », explique-t-elle.
« Ceci est un point important, car parler de réconciliation économique ne signifie pas qu’il faut abaisser ses normes, mais qu’il faut faire des affaires avec des entreprises autochtones très exigeantes et compétitives, comme NATIONS. C’est pourquoi j’aime travailler avec NATIONS – ses efforts pour améliorer la situation de la communauté autochtone sont exceptionnels ».
Conservation des langues
NATIONS, la plus grande entreprise de traduction autochtone du Canada, offre des services de traduction dans plus de 100 langues dont 34 langues autochtones. Ces langues comprennent l’anishinaabemowin (Ojibway, Algonquin), le nêhiyawêwin (Cri des plaines), le mushkegowuk (Cri des marais), l’oji-cri, l’inuktitut et le mi'qmaq, entre autres.
Ces langues sont toutes en danger, selon l'UNESCOet plusieurs d’entre elles sont même en voie de disparition, ce qui signifie que dans les prochaines années, elles pourraient cesser d’être parlées dans leurs communautés respectives. NATIONS a donc décidé de prendre les choses en main. L’entreprise contribue à préserver ces langues uniques, non seulement en mettant en relation des entités des secteurs public et privé avec des publics autochtones, mais aussi en offrant des perspectives de carrière aux locuteurs autochtones dans le secteur des services linguistiques.
« Préserver la culture et la langue est une grande partie de notre travail », déclare Waneek. NATIONS est la preuve qu’il est possible d’apprendre les langues autochtones et de faire carrière en tant que traducteur. Il est très important pour nos communautés de donner à nos gardiens de langue actuels des incitations et une sécurité financières. »
Revitaliser les langues ne profite pas seulement aux communautés des Premières nations sur le plan économique, bien évidemment, mais c’est aussi un moyen de préserver leur identité, leur patrimoine et leur histoire. Comme l’explique Waneek, ces langues ne sont pas seulement une compilation de mots ou un moyen de communiquer, elles sont aussi une fenêtre sur l’âme des communautés autochtones.
« Nos langues ne sont pas comme le latin ou d’autres langues écrites. Elles sont descriptives, axées sur le verbe et ont un sens de l’action. En examinant le mot et la façon dont il a été formulé, on a le sentiment que quelqu’un a pris un moment pour le décrire. L’émotion, la pertinence historique et le contexte font partie intégrante de la création d’un mot.
« Cette compréhension interconnectée de notre monde se résume à notre langue. Ainsi, lorsque nous disons qu’apprendre et comprendre les langues autochtones est vraiment important, c’est parce que cela est directement lié à notre perception de nous-même. Cela est encore plus évident lorsqu’on voit la confiance qui se dégage des jeunes lorsqu’ils apprennent leur langue, et lorsqu’ils la parlent. Peu importe votre apparence ou comment vous vous habillez; vous êtes ce que vous dites ».
Outre son poste à NATIONS, Waneek est aussi une conférencière en motivation. Actuellement, elle écrit son livre, prévu sortir l’an prochain, et termine une maîtrise en études autochtones et en kinésiologie à l’Université de la Colombie-Britannique. Dans le cadre de ses études et son travail, elle ne cesse d’affirmer qu’elle fait attention à la façon dont elle utilise le langage pour se connecter avec les autres.
« Ayant connu des réussites à un très haut niveau dans mon sport, je parle beaucoup de l’excellence et de l’importance que cela revêt dans notre collectivité. Le rôle de la langue est un point auquel j’accorde extrêmement importance, que ce soit dans ma vie quotidienne ou pour comprendre ma propre motivation. J’essaie toujours de dessiner une image aux gens et de les toucher dans leur espace émotionnel. C’est justement sur cela que reposent les langues autochtones : la communication à tous les niveaux ».
Alliance autochtone
Grâce à ce sens de communication et de connexion, Waneek réussit à nouer des relations solides avec les clients de NATIONS. Si ceux-ci sont attirés par la gamme et la qualité des services linguistiques de NATIONS, le rôle de Waneek est d’ajouter une autre dimension à l’offre de NATIONS : être une voix pour sa communauté.
« C’est tellement intéressant de se retrouver dans cet espace et de voir comment NATIONS arrive à fusionner deux mondes très différents – la culture autochtone et la traduction professionnelle occidentale - dans un seul modèle d’entreprise unique et réussi. Ceci est une forme de réconciliation qui nous rappelle celle dont on parle dans ce pays.
« Quand je parle aux clients, je parle du “pourquoi” – je leur rappelle qu’ils font partie de quelque chose de plus grand. En tant que société non autochtone, être un allié ne se limite pas à porter un chandail orange la journée du 26 septembre. Il faut aussi savoir joindre l’acte à la parole. Le succès de la communauté autochtone est le succès de tout le pays. »
Préserver le passé, regarder vers l’avenir
C’est une nouvelle ère qui s’annonce pour les efforts de réconciliation des Autochtones et d’une nouvelle ère aussi pour NATIONS, qui s’attache à consolider sa position de chef de file du marché des services linguistiques au Canada. Au cours de la dernière année, NATIONS a acquis Language Marketplacedévoilé son nouveau siège social à Ottawa et ouvert une succursale à Toronto.
C’est une période passionnante pour l’entreprise, explique Waneek, qui entrevoit d’autres occasions d’écrire l’histoire à mesure que NATIONS prospère.
« Ceci n’est que le début pour NATIONS. C’est une entreprise unique et en faire partie est une chose exceptionnelle. On s’y plait beaucoup! »